[Andrzej Klimowski] Le drame se déroule à la campagne ; des maisons en bois sont entourées de forêts et d'herbes sauvages. Les illustrations ressemblent à des gravures sur bois, ce qui est conforme à l'environnement provincial, mais qui fait également surgir le spectre des camps de détention ou pire encore. Le sentiment d'exclusion et d'isolement est proche de l'univers d'Edvard Munch. L'auteur introduit progressivement des photographies et des photogrammes qui semblent pouvoir s'effacer sous nos yeux et rompre le récit que nous souhaitons désespérément comprendre... Erna Helena Ania est unique. C'est un poème visuel, un roman graphique et une œuvre d'art.
[TAWP] Magistral. Je n'ai pas osé acheté la photo de la maison trop grande, trop funèbre. Découvert grâce au Studio Spiral à Grenoble.
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