[Libération] L'exposition Détours n'est pas vraiment une rétrospective. Plutôt une coupe à travers une oeuvre en déroulement, concentrée sur les deux dernières décennies de la carrière de Depardon («Mon second tiers de vie, du moins j'espère», dit l'intéressé) : l'émergence, derrière le reporter, de l'auteur qui, de livre en livre comme de voyage en voyage, affirme sa subjectivité et libère sa parole. De Notes (premier carnet intime d'un périple mené, en 1979, de Beyrouth aux luttes afghanes), à Errance, exercice de style de l'an 2000, où Depardon, sous le couvert d'une contrainte formelle rigide (photos verticales, ligne d'horizon toujours médiane) dresse une compilation de paysages en déshérence qu'il associe à une libre introspection «écrite».”
[TAWP] Nous avons raté l'expo mais pas le catalogue !