[Michael Ackerman] Je me souviens de ma première fois chez Benjamin, ma première fois à Atlanta. C’était tard dans la nuit, après un concert de Smoke. Il traînait avec quelques amis dans sa chambre, parlant, riant, fumant. Je le connaissais à peine. Je ne comprends toujours pas pourquoi j’avais été invité. Il était brillant, charismatique, drôle et tendre. Je me suis assis dans un coin, émerveillé et intimidé, et je suis resté silencieux. J’ai peut-être pris quelquesphotos, peut-être pas. Vers 4 heures du matin, je me suis endormi par terre dans une autre pièce. Quelques heures plus tard, je me suis réveillé, j’ai regardé dans sa chambre et je l’ai vu endormi, lui aussi par terre, devant son lit. Aujourd’hui, 27 ans plus tard, j’essaie de me souvenir de ce que j’ai ressenti en le voyant étendu là, si fragile. J’ai pris une photo à l’époque, je l’ai pris dans mes bras et je l’ai porté jusqu’à son lit, puis je suis sorti dans la lumière du jour pour découvrir Cabbagetown.
[TAWP] Malgré des images très fortes, la barrière de la langue ne permet de vraiment rentrer dans l'intimité de Benjamin Smoke. On aurait envie d'aimer plus ce beau livre. La photo avec l'aigle, restera, elle, dans les annales.
留言