[Dominique Païni] Après tout, pourquoi le cinéma ? A cause du flou ? Le bougé, les cadrages, les personnages suivis et épiés dans leur dos ? Ce sentiment est décidément trop simple, trop évident : mouvement saisi, immobilisation momentanée, suspens, tension du redémarrage du geste, reprise empêchée de l’emportement des corps gelés par la prise. Mais en quoi ces images depuis une quarantaine d’années – floues en effet, brossées, rayées, empoussiérées par le tremblé – renvoient-elles au cinéma ?
[TAWP] Un choix de photos (souvent magnifiques) qui débutent une histoire...