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The Americans / Robert Frank

[Rémy Coignet] Robert Frank doit sans doute plus à Evans qu’à Cartier-Bresson, il s’affranchit de leur double tutelle. Il photographie des temps faibles : peu d’action dans ses images. Si la volonté documentaire ne peut être niée, Frank use du décadrage, de photos volées signant la subjectivité de l’auteur.


[Gil Pressnitzer] Lui contrairement à Henri Cartier-Bresson n’attendait pas l’instant sacré où il fallait déclencher. Il n’attendait que la vérité s’imposant d’évidence, et alors il prenait sa photo, sans se soucier ni du cadrage, ni du flou, ni de l’architecture des lignes. Et la vérité éclatait sur le papier, comme autant d’autoportraits, de sentiments intérieurs entre angoisse et espoir.

[TAWP] La mythologie américaine sans esbrouffe, sans triomphalisme.

  • Les Editions Steidl 2008 > L'article de Rémy Coignet > L'article de Gil Pressnitzer > Une vidéo sur Arte > L'hommage de Raymond Depardon et de Quentin Bajac sur France Culture >

 
©Robert Frank
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